{"id":3723,"date":"2020-03-06T15:03:21","date_gmt":"2020-03-06T14:03:21","guid":{"rendered":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/egalite-hommes-femmes-en-entreprise-la-note-moyenne-des-entreprises-augmente\/"},"modified":"2023-07-18T10:08:40","modified_gmt":"2023-07-18T08:08:40","slug":"egalite-hommes-femmes-en-entreprise-la-note-moyenne-des-entreprises-augmente","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/egalite-hommes-femmes-en-entreprise-la-note-moyenne-des-entreprises-augmente\/","title":{"rendered":"\u00c9galit\u00e9 hommes-femmes en entreprise : la note moyenne des entreprises augmente"},"content":{"rendered":"
Les 40 000 organisations de plus de 50 salari\u00e9s avaient jusqu\u2019au 1er mars pour actualiser ou publier leur index de l\u2019\u00e9galit\u00e9 professionnelle entre les femmes et les hommes. Alors qu\u2019en 2019, les grands entreprises (plus de 1 000 salari\u00e9s)<\/a> \u00e9taient 99 % \u00e0 jouer le jeu, elles ne sont plus que 81 % cette ann\u00e9e. Les ETI de 250 \u00e0 1 000 salari\u00e9s sont 71 % \u00e0 avoir renseign\u00e9 leur note, et les TPE-PME (de 50 \u00e0 250 salari\u00e9s), 49 %.<\/p> Pour rappel, le gouvernement a mis en place cette m\u00e9thodologie destin\u00e9e \u00e0 calculer, dans chaque entreprise, les \u00e9carts de r\u00e9mun\u00e9rations, pour supprimer les in\u00e9galit\u00e9s de salaires entre femmes et hommes. Aux organisations de publier, tous les ans, cet index, et d\u2019atteindre le score de 75 \/ 100 \u2013 sous peine de s\u2019exposer \u00e0 une p\u00e9nalit\u00e9 financi\u00e8re. Cette obligation de transparence s\u2019inscrit notamment dans le cadre de la loi Avenir professionnel, qui vise \u00e0 \u00e9radiquer les in\u00e9galit\u00e9s entre les hommes et les femmes dans le monde du travail, d\u2019ici 2022.<\/p> Au total, seuls les deux tiers des entreprises de plus de 50 salari\u00e9s ont publi\u00e9 leur index, affichant une note moyenne de 84 \/ 100. Celles de plus de 1 000 salari\u00e9s ont obtenu le score de 87 \/ 100, contre 83 \/ 100 en 2019, soit une am\u00e9lioration de + 4 points. Celles de 250 \u00e0 1 000 salari\u00e9s obtiennent une note de 85 \/ 100, contre 82 \/ 100 en 2019. La note moyenne est de 83 pour les entreprises de 50 \u00e0 250 salari\u00e9s, \u201cmontrant ainsi que les petites entreprises ne sont pas moins in\u00e9galitaires\u201d<\/em>, note le minist\u00e8re du Travail<\/a>.<\/p> \u00a0<\/p> Selon Muriel P\u00e9nicaud, 19 entreprises \u00e9taient en 2019 en dessous de la note de 75 \/100, et le restent. \u201cCe sont celles qui n\u2019ont pas agi sur le sujet\u201d,<\/em> indique-t-elle dans un entretien au Parisien<\/em><\/a>. Parmi les mauvais \u00e9l\u00e8ves, dont la liste a \u00e9t\u00e9 publi\u00e9e par le gouvernement, on retrouve notamment Derichebourg Propret\u00e9 (62), Alsace Croisi\u00e8res CroisiEurope (51), Hager Electro SAS Obernai (64), Foncia Carri\u00e8res et Comp\u00e9tences (66) et Securitas France (66). Leurs scores oscillent entre 51 et 69.<\/p>19 entreprises sous la note limite de 75 \/ 100<\/h3>