En mati\u00e8re de politique handicap, les choses ont chang\u00e9 depuis janvier 2020. Les entreprises ont d\u00e9sormais l\u2019obligation de compter dans leur effectif global, 6 % de personnes en situation de handicap. \u201cDans certains secteurs, c\u2019est une vraie difficult\u00e9,<\/em> constate Pascale Pourrier, fondatrice du cabinet Handispensable<\/a>. Si la plupart des structures dot\u00e9es de professionnels RH militent en faveur d\u2019une politique handicap active, les managers sont encore parfois r\u00e9ticents et ont beaucoup de pr\u00e9jug\u00e9s.\u201d<\/em><\/p>
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Au plus pr\u00e8s du terrain<\/h3>
De la m\u00eame mani\u00e8re, chez Michelin, la question du handicap et du maintien dans l\u2019emploi des personnes handicap\u00e9es<\/a> est un engagement fort. Ainsi, Sylvie Josse en charge de la mission handicap du groupe Clermontois a la responsabilit\u00e9 d\u2019animer un r\u00e9seau de 23 r\u00e9f\u00e9rents handicap. L\u2019id\u00e9e du groupe pour une politique handicap dynamique est d\u2019avoir une personne sp\u00e9cialiste de la question au plus pr\u00e8s des collaborateurs partout sur le territoire. \u201cDe tout temps, nous avons eu un taux d\u2019emploi de personnes handicap\u00e9es sup\u00e9rieur au taux l\u00e9gal\u201d,<\/em> assure Sylvie Josse.<\/p>