{"id":4784,"date":"2021-06-28T13:46:04","date_gmt":"2021-06-28T11:46:04","guid":{"rendered":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/le-bureau-ideal-post-covid-tout-sauf-le-flex-office\/"},"modified":"2023-07-18T10:10:56","modified_gmt":"2023-07-18T08:10:56","slug":"le-bureau-ideal-post-covid-tout-sauf-le-flex-office","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/le-bureau-ideal-post-covid-tout-sauf-le-flex-office\/","title":{"rendered":"Le bureau id\u00e9al post-Covid ? Tout sauf le flex-office"},"content":{"rendered":"

Selon une \u00e9tude de la chaire Essec Workplace Management, la majorit\u00e9 des salari\u00e9s voient dans le bureau ferm\u00e9 l\u2019espace de travail id\u00e9al. Rejetant l\u2019open-space, le flex-office, et m\u00eame le co-working.<\/h2>

Quel futur pour les bureaux\u00a0 \u00e0 l\u2019\u00e8re de l\u2019hybridation<\/a> ?\u00a0Apr\u00e8s un an de crise sanitaire, les entreprises sont nombreuses (55 %, selon une \u00e9tude de Deskeo<\/a> datant d\u2019avril 2021) \u00e0 souhaiter mettre en place le flex-office, ce syst\u00e8me de bureaux ouverts non attitr\u00e9s. Objectif : d\u00e9gager des surfaces nouvelles pour l\u2019organisation de temps de rencontre ou de travail collaboratif, et faire des \u00e9conomies sur les m\u00e8tres carr\u00e9s.<\/p>

Autre tendance : le co-working et les tiers-lieux, permettant aux salari\u00e9s de travailler \u00e0 distance d\u2019un lieu autre que leur domicile.<\/p>

\u00a0<\/p>

4 % des salari\u00e9s seulement penchent pour le flex-office<\/h3>

Mais en parall\u00e8le, les collaborateurs semblent avoir des aspirations radicalement diff\u00e9rentes par rapport au \u201cbureau id\u00e9al\u201d <\/em>post-Covid. Une \u00e9tude r\u00e9alis\u00e9e par la chaire Essec Workplace Management<\/a> en avril dernier (1)<\/strong> et publi\u00e9e le 25 juin, nous apprend ainsi qu\u2019une \u201ctr\u00e8s large majorit\u00e9 s\u2019accorde sur une pr\u00e9f\u00e9rence pour le bureau ferm\u00e9, qu\u2019il soit individuel ou partag\u00e9\u201d,<\/em> \u00e0 63 % pr\u00e9cis\u00e9ment.<\/p>

D\u2019apr\u00e8s cette \u00e9tude, 16 % seulement des salari\u00e9s se prononcent en faveur de l\u2019open-space, 4 % pour le flex-office et 5 % pour le co-working. \u00c0 noter que parmi ceux qui travaillaient en flex-office avant la crise, 73 % ne souhaitent pas retrouver ces conditions de travail.<\/p>

\u201cPour beaucoup de salari\u00e9s, ce mode travail est v\u00e9cu comme impersonnel, li\u00e9 \u00e0 un manque d\u2019hygi\u00e8ne et synonyme d\u2019isolement vis-\u00e0-vis des coll\u00e8gues. D\u00e9sormais, les salari\u00e9s ont besoin de retourner au bureau pour retrouver leurs marques. Ils ont besoin de relations humaines\u201d,<\/em> d\u00e9crypte Ingrid Nappi, professeur-chercheur \u00e0 l\u2019Essec, qui a pilot\u00e9 l\u2019\u00e9tude.<\/p>

\u00c0 noter que la r\u00e9partition id\u00e9ale des jours de travail sur une semaine et sur plusieurs espaces de travail se fait principalement sur le bureau (2,6 jours) et le t\u00e9l\u00e9travail \u00e0 la maison (2 jours). Le coworking (tiers-lieux) est minoritaire (0,4 jours).<\/p>

\u00a0<\/p>

LIRE AUSSI<\/strong> :\u00a0Le flex-office, n\u00e9faste pour les salari\u00e9s ?<\/a><\/h5>

\u00a0<\/p>

Des envies diff\u00e9rentes selon le sexe, l\u2019\u00e2ge et le statut<\/h3>

Les hommes se montrent \u201cplus attir\u00e9s\u201d<\/em> par le flex-office (7 %) que les femmes (3 %). Les plus jeunes, eux, sont \u201cplus attir\u00e9s que leurs a\u00een\u00e9s\u201d<\/em> par le co-working (6,4 % contre 3 % environ parmi le reste de la population). Ils sont en revanche \u201cmoins attir\u00e9s qu\u2019eux par le t\u00e9l\u00e9travail exclusif \u00e0 domicile (4 % chez les Z, environ 10 % pour les X et Y, et 7 % pour les baby-boomers), ce qui \u00e9voque notamment les diff\u00e9rences g\u00e9n\u00e9rationnelles de ressenti \u00e0 l\u2019\u00e9gard de l\u2019exp\u00e9rience subie de t\u00e9l\u00e9travail intensif\u201d<\/em>, indique Ingrid Nappi.<\/p>

\u00c0 noter que les employ\u00e9s ont une pr\u00e9f\u00e9rence \u201cbeaucoup plus marqu\u00e9e\u201d<\/em> (66 %) pour le bureau ferm\u00e9 que les cadres, \u201ceux-m\u00eames bien plus attir\u00e9s par le flex-office\u201d <\/em>(6 %), le co-working (12 %) et le t\u00e9l\u00e9travail exclusif (11 %).<\/p>

Les espaces de coworking sont en outre \u201cbien plus attractifs vis-\u00e0-vis des femmes managers (9 %) que vis-\u00e0-vis de leurs homologues masculins (3 %) et de leurs coll\u00e8gues f\u00e9minines moins grad\u00e9es (3 %)\u201d,<\/em> note Ingrid Nappi.<\/p>

\u201cCette derni\u00e8re donn\u00e9e indique que si le genre et la position hi\u00e9rarchique influent tous deux notablement sur les repr\u00e9sentations li\u00e9es \u00e0 l\u2019espace de travail, \u00e0 un certain degr\u00e9 hi\u00e9rarchique les clivages li\u00e9s au genre s\u2019estompent face \u00e0 la position manag\u00e9riale, alors qu\u2019ils restent bien pr\u00e9gnants parmi les cat\u00e9gories les moins ais\u00e9es et les moins privil\u00e9gi\u00e9es de la population\u201d,<\/em> conclut-elle dans l\u2019\u00e9tude.<\/p>

\u00a0<\/p>

LIRE AUSSI<\/strong> :\u00a0Avec le t\u00e9l\u00e9travail, l\u2019open space c\u00e9dera-t-il la place aux espaces collaboratifs ?<\/a><\/h5>

\u00a0<\/p>

(1) \u00c9tude r\u00e9alis\u00e9e entre le 21 et le 30 avril 2021 aupr\u00e8s d\u2019un \u00e9chantillon de 1 868 employ\u00e9s et utilisateurs de bureaux, de tous types d\u2019entreprises.<\/em><\/p>

\u00a0<\/p>

\u00a0<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Selon une \u00e9tude de la chaire Essec Workplace Management, la majorit\u00e9 des salari\u00e9s voient dans le bureau ferm\u00e9 l\u2019espace de travail id\u00e9al. Rejetant l\u2019open-space, le flex-office, et m\u00eame le co-working.Quel futur pour les bureaux\u00a0 \u00e0 l\u2019\u00e8re de l\u2019hybridation ?\u00a0Apr\u00e8s un an de crise sanitaire, les entreprises sont nombreuses (55 %, selon une \u00e9tude de Deskeo<\/p>\n","protected":false},"author":26,"featured_media":2183,"comment_status":"open","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_acf_changed":false,"_seopress_robots_primary_cat":"","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"","footnotes":""},"categories":[7],"tags":[],"class_list":["post-4784","post","type-post","status-publish","format-standard","has-post-thumbnail","hentry","category-management"],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4784","targetHints":{"allow":["GET"]}}],"collection":[{"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/users\/26"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=4784"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4784\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":17666,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/4784\/revisions\/17666"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/media\/2183"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=4784"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=4784"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/courriercadres.cosavostra.com\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=4784"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}