Lanc\u00e9 d\u00e8s 2015, le site Paris-jetequitte.com<\/strong> met en relation des Franciliens ayant un projet de mobilit\u00e9 g\u00e9ographique et professionnel avec les collectivit\u00e9s territoriales et autres acteurs locaux souhaitant am\u00e9liorer leur pouvoir d\u2019attractivit\u00e9. La plateforme web aide les particuliers \u00e0 s\u00e9lectionner un lieu d\u2019implantation, \u00e0 chercher du travail et un logement. Il ressort tout d\u2019abord que la bougeotte ne concerne pas que les familles, certes majoritaires parmi les participants \u00e0 l\u2019enqu\u00eate (39 %) : les couples et les c\u00e9libataires sans enfant repr\u00e9sentent la m\u00eame proportion, soit pr\u00e8s d\u2019un tiers du panel. Ce dernier est, par ailleurs, constitu\u00e9 de plus de la moiti\u00e9 de cadres<\/strong> (54 %), montrant le d\u00e9sir accru de mobilit\u00e9 chez les CSP+. Cette cat\u00e9gorie pouvant ais\u00e9ment t\u00e9l\u00e9travailler, il n\u2019est pas \u00e9tonnant qu\u2019un peu plus des deux tiers<\/strong> des r\u00e9pondants voient le distanciel et le \u00ab\u00a0home office\u00a0\u00bb comme des tremplins pour quitter la r\u00e9gion parisienne<\/strong>. C\u2019est aussi un potentiel moyen d\u2019assure une\u00a0transition entre deux postes, le temps de d\u00e9crocher un nouveau travail. Car la moiti\u00e9 des candidats au d\u00e9part reconnaissent que le premier frein est le fait de perdre son emploi ou de ne pas en trouver \u00e0 cause du d\u00e9m\u00e9nagement.<\/p> Sur l\u2019ensemble de l\u2019\u00e9chantillon interrog\u00e9, la moiti\u00e9 est pr\u00eate \u00e0 partir d\u00e8s que possible et 81% voudraient le faire dans un d\u00e9lai de deux ans maximum.<\/strong> D\u2019o\u00f9 l\u2019attractivit\u00e9 renforc\u00e9e des villes moyennes<\/strong>\u2026 La moiti\u00e9 des personnes questionn\u00e9es privil\u00e9gie l\u2019implantation dans une commune de 10 000 \u00e0 100 000 habitants<\/strong>. Et une sur cinq dirige son choix vers une localit\u00e9 encore plus petite. Alors que les m\u00e9tropoles r\u00e9gionales ne s\u00e9duisent que 8 %<\/strong> du total.<\/p> Concernant l\u2019emplacement du nouveau lieu de vie, le bord de mer est pl\u00e9biscit\u00e9 par plus des deux tiers. Mais environ un tiers place la proximit\u00e9 de la campagne comme son crit\u00e8re num\u00e9ro 1.
\nEntre le 20 septembre au le 4 octobre, elle a interrog\u00e9 856 personnes qui ont rempli un questionnaire en ligne pour pr\u00e9ciser leurs intentions de d\u00e9m\u00e9nager en r\u00e9gion, en devenir ou d\u00e9j\u00e0 abouties.<\/p>A lire aussi :<\/strong> Les villes les plus attractives pour travailler en France<\/a><\/h5>
\nEn effet, les trois quarts invoquent la recherche d\u2019un environnement moins stressant, moins pollu\u00e9 et moins bruyant.<\/strong> Pr\u00e8s des deux tiers voudraient davantage d\u2019espace<\/strong> gr\u00e2ce \u00e0 un logement plus grand. Et 61 % souhaitent \u00eatre plus proches de la nature.<\/strong><\/p>Top 3\u00a0des r\u00e9gions les plus attractives<\/h3>
\nEn d\u00e9coule logiquement le palmar\u00e8s des r\u00e9gions pr\u00e9f\u00e9r\u00e9es : en premier, la Nouvelle-Aquitaine<\/strong> (avec 38 % des suffrages), suivie de la Bretagne<\/strong> (33 %) et des Pays de la Loire<\/strong> (26 %).<\/p>